[Performance] Field part du principe qu’il est possible de générer des sons à l’aide des champs électromagnétiques omniprésents dans notre environnement. Ces signaux électriques résiduels, imperceptibles pour l’œil et l’oreille, sont captés à l’aide de microphones à transducteurs électromagnétiques, et deviennent les matériaux de la performance.
FIELD part du principe qu’il est possible de générer des sons à l’aide des champs électromagnétiques omniprésents dans notre environnement.
Ces signaux électriques résiduels, imperceptibles pour l’œil et l’oreille, sont captés à l’aide de microphones à transducteurs électromagnétiques, et deviennent les matériaux de la performance. Impalpables, ils font néanmoins l’objet de manipulations.
Sur scène, Martin Messier interagit avec deux panneaux d’aluminium à connexions multiples (patch) dont les entrées et les sorties sont reliées les unes aux autres.
Par un mouvement continu de branchements et débranchements entre les différents panneaux – dont les possibilités pourraient être infinies – la composition sonore et lumineuse émerge.
Un agencement audiovisuel est ainsi improvisé par le geste performatif de l’artiste. Toujours semblable, cet agencement n’est cependant jamais exactement le même.
Des variations entre les aléas électromagnétiques ambiants et les connexions performées par l’artiste vont générer un effet de fluctuation d’une performance à l’autre – fluctuation qui est finalement la constante de l’œuvre.
Avec FIELD, Messier rend matériels ces flux autrement inaudibles et invisibles. Il devient l’opérateur par qui l’œuvre est activée et rendue au monde réel.
Véritable mimesis du courant électromagnétique, l’aspect visuel est propre à plonger le public dans un état hypnotique : cette puissance, imperceptible et omniprésente, qui nous entoure semble ici extraite de son mystère – ne serait-elle pas finalement à notre portée ?
FIELD est une œuvre qui nous parle des forces invisibles qui nous entourent : de leur ascendance et leur interdépendance.
Alors qu’elles interagissent à un niveau absolument indiscernable, ces forces nous portent en quelque sorte, elles sous-tendent nos gestes et nos mouvements.
En ce sens, l’œuvre et l’artiste effectuent ensemble une forme d’échange dont dépendent les conditions d’apparition des éléments visuels et sonores de la performance : éclairs aveuglants et conduction d’électricité.
Les champs électromagnétiques qui nous environnent font partie d’un écosystème complexe, et FIELD en excave momentanément les mouvements souterrains.
“The canadian’s Field was simply magnificent. He departs from a rather simple idea, i.e., generating sound from inaudible electromagnetic fields. However, he turns that simplicity into a powerful driver that forces him to make wise use of the stage space, playing with shadows, darkness and LED lights. The mise-en-scene was simply impressive. This is just another example demonstrating that less can be more.”
— Secretthirteen.org, 06-06-17
“Messier’s stage presence is mesmerizing; he communicates abstractly but directly with his audience, without artifice. So comfortable and ‘present’ was Messier during the performance that I felt no barrier between myself and his creation, the challenge not being comprehension, but how to put such a singular experience into something as comparatively clumsy as words.”
— Vanclassicalmusic.com, 11-09-15
« Avec Field, Martin Messier participe activement à la production des sonorités, faisant par là de son œuvre une performance à part entière. »
— Antonin Gratien, Virtute.io, 28-02-18
“An impressive piece by an artist that has such a smart idea about sound, movements, and the relation to one another. Messier continues to push imagination into new existence by bringing physical items to life, reinventing their purpose.”
— Alistar, Bestkeptmontreal.com, 2015
“To and fro on the stage, in movements that are worthy of concert maestros, plugging and unplugging cables between two panels with multiple connections—which offer him infinite creative possibilities—he presents a spontaneous and original process of creation, set to the sounds of a deconstructed, rhythmic electrical sound.”
— Benoît Palop, Vice.com
“If Nikola Tesla were to play at MUTEK, this is the type of show he'd perform. (...) Messier walked around front to look at his wired beast, with admiration and awe, as the crowd did the same, wondering what it was they'd just seen.”
— Daryl Keating, Exclaim.ca, 31-05-15
Copyright © 2021 Martin Messier. All rights reserved.
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