Maîtres dans l’art de faire voir les sons, virtuoses touche-à-tout, les orfèvres du geste Martin Messier et Anne Thériault sont les détonateurs vivants d’un opus sous tension dédié à la démolition des objets. Dans Con grazia, ils sonnent le glas de la matière. Dans l’ombre de cette destruction méticuleuse et performative, des machines grondent, prêtes à exécuter le chaos.
Musique du fracas. Les marteleurs s’appliquent à la tâche suivant une partition précise. Volent en éclats des objets choisis pour leur harmonie sphérique. Une série de flashs hallucinés s’additionnent : le gant, la massue, le geste. Les mains pensent et frappent. Manipulées par les performeurs, les sources de lumière impriment de petits miracles sur la rétine. Les lampes caressent ce que la destruction libère de beauté. Messier et Thériault pulvérisent avec grâce et torturent le fruit mûr dans une hécatombe musicale et rythmique intensément sensorielle. Une ode inquiétante à l’agonie du monde matériel.
Une création de
14 lieux + Lorganisme
Idéation
Martin Messier
Mise en scène, création et interprétation
Martin Messier + Anne Thériault
Lumières
Martin Messier + Anne Thériault + Jean-François Piché
Musique
Martin Messier
Conception visuelle
Thomas Payette
Technicien lors de la création
Dominique Hawry + Maxime Bouchard
Robotique
Louis Tschreiber
Œil extérieur
Patrick Lamothe
Fabrication des robots et production technique
Robocut
Photo
Martin Messier
Rédaction
Jessie Mill pour le Festival TransAmériques
Coproduction
Festival TransAmériques
Résidences de création
Circuit-Est Centre chorégraphique + Théâtre Hector-
Charland (L’Assomption)
Support
CALQ, CAC, CAM