Un visage submergé, à l’état latent, malgré la tension entre l’air qui s’échappe des narines et l’eau qui s’y infiltre progressivement.
Comme deux éléments qui s’opposent à l’intérieur d’un même corps – une lutte vécue à l’interne, en apesanteur du temps.
Puis des yeux qui s’ouvrent enfin, ranimant l’espoir de voir la tête émerger de l’eau.
Prendre l’air. Quelque chose comme le rêve de s’éveiller, peut-être. Puis l’effacement des traits dans le mouvement des vagues, pour mieux disparaître à soi.
vidéo, performance et musique
Martin Messier
filmé par
Véronique Béland