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boîte noire

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boîte noire

Avec l’installation BOÎTE NOIRE, Martin Messier s’intéresse à la mise en son et en mouvement d’un faisceau lumineux projeté dans un grand prisme aux parois transparentes.

Cherchant à définir les contours de cette matière fuyante, il matérialise l’amplitude de ses formes et en décompose les fréquences. Ainsi sonifiée, la lumière devient double langage.

Dans une salle obscure, le public voit et entend l’évolution du spectre blanc : ses contractions et dilatations, ses courbes et tracés, ses apparitions et disparitions.

Le faisceau lumineux devient en quelque sorte l’improbable instrument par lequel se déploie une composition sonore. Son et lumière sont ici une seule et même chose. Ils évoluent dans l’espace dans un mouvement unique, provenant d’une même source.

BOÎTE NOIRE, par son titre, renvoie à un espace sombre et fermé : une boîte, un cube. Ce peut être la boîte noire du théâtre et de la performance : la salle modulable, vide et neutre. Cela peut aussi être l’espace dans lequel sont enregistrées des données de voyage, et dont le fonctionnement interne demeure opaque.

Celle de Martin Messier évoque l’une et l’autre. Par un effet d’imbrication ou de mise en abyme, la boîte noire se trouve comme comprise en elle-même. Dans une salle sombre, nous avons ce cube transparent dans lequel des signaux tracent le fil d’informations fantômes. L’installation nous parle du principe même de la boîte noire, dont l’activité interne nous échappe.

Et si cette activité avait à voir avec un certain cinéma ? Le faisceau lumineux ne transporte rien d’autre que sa propre lumière et pourtant, il évoque bel et bien une projection dans tout ce qu’elle contient d’imaginaire cinématographique. Invité à déambuler autour du cube découpé de lumière, le public se trouve en méta-posture devant cette projection réifiée : un flux de lumière devenu objet. 

Direction artistique, concept, musique, crédit photo
Martin Messier

Concepteur vidéo
Étienne Després

Technicienne au montage
Dominique Hawry

Design technique
Maxime Bouchard et Thomas Payette

Électronique
Nathanaël Lécaudé

Production
14 lieux

Support
Conseil des arts du Canada

⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯ MACHINE MUSIQUE MOUVEMENT LUMIÈRE ⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯⎯

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